Irriguer n'est pas de question

Publié le par Virginie SABATIER

Irriguer prend beaucoup de temps, d'énergie, et d'argent. Inutile de vous préciser que ce n'est pas pour faire beau que j'arrose. Oui mais voilà, début des semis 5 mai. Dernière pluie 27 avril. Et les nuages qui suivent le lot. Pour une levée homogène un petit tour d'eau (entre 10 et 15mm) s'impose.

Le maïs est une plante, voire la plante, qui met le plus en valeur l'irrigation. Le petit hic, je vous l'accorde, elle en a besoin fin de printemps, été, là où les niveaux sont les plus faibles.

J'ai deux systèmes de pompage. Un en ASA (regroupement d'agriculteurs) qui pompe dans le Lot. Le lot est une rivière très bien alimentée toute l'année car de grands investissements ont été réalisés dans les années 70 en Lozère.

Un en prélèvement privé, sur une petite rivière. Comme dans beaucoup de lieux, l'eau a posé des problèmes dès les années 80. Et là, les investissements ont été bloqués. J'ai une petite retenue, très difficilement entretenable à titre privé. Actuellement, pour faire des retenues, le coût de l'étude est plus élevé que la construction du lac dans les années 80 (j'exagère le trait, mais à peine).

L'eau nous en avons et elle n'est pas le problème, sachons l'utiliser mais aussi et surtout la STOCKER !!!!

Poser 20 ha d'intégrale en courant sous les nuages, ça n'a pas de prix

Poser 20 ha d'intégrale en courant sous les nuages, ça n'a pas de prix

Publié dans Le maïs

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